Exemple;
Alaska, Antarctique, Canada (au Nord), Groenland, Sibérie.
Pluie : uniquement de la neige et elle est peu abondante dans une année
Saison : été très court
Température: une moyenne / mois ne dépassant pas le 10 C (50 F) mais très souvent en moins
Vent : il y a du blizzard et de très fort vent
Partout en Arctique, la glace de mer fond à un rythme fulgurant. Sur la baie d’Hudson dans le Grand Nord québécois, les randonnées en motoneige deviennent hasardeuses. La glace prend plus tard, elle est plus mince et disparaît beaucoup plus tôt au printemps. Les glaces d’été, qui perduraient jusqu’en juillet, sont de l’histoire ancienne. Et les accidents, parfois mortels, se multiplient. « Avant, on ne se posait pas de questions sur la solidité de la glace, mais maintenant, il n’est pas rare de traverser des parties en slush et on commence à avoir peur », déplore Alik Niviaxiu, qui travaille avec des chasseurs d’Umiojaq.
Et ces grands observateurs de la nature ne sont pas au bout de leurs surprises. La ligne nordique des arbres se modifie, les feux de forêt sont plus fréquents et de plus en plus d’arbustes s’implantent dans les régions jusqu’alors hostiles. Nouvelles espèces animales Parallèlement, ils constatent l’arrivée de nouvelles espèces animales encore jamais vues dans leur coin de pays : des merles d’Amérique, tourterelles tristes, pigeons, colibris, porcs-épics, mouffettes.
Dans certains villages, on n’a même pas de nom inuit pour ces nouveaux venus. Ils sont envahis par de nouvelles formes d’insectes et une campagne de santé publique sur le virus du Nil a même vu le jour ces derniers mois.
Les grandes oies des neiges changent leurs périodes migratoires, les caribous sont malades, les renards roux et les orignaux, suivis des loups, franchissent des limites nordiques jamais atteintes. Et les ours polaires, qui perdent leurs banquises, gagnent la côte et deviennent menaçants parce qu’affamés.
Les pêcheurs n’arrivent plus à prendre leurs quotas de baleines et la traditionnelle chasse aux phoques se fait désormais plus souvent en canot qu’en motoneige.
« Tout change tellement vite, on essaie de s’adapter et parfois, ce n’est pas si mal, concède Alec Tuckatuck. Mais on n’est pas au bout de nos peines
Amateurs, passionnés des reptiles, et tout être humain, ces écosystèmes sont menacés conserver le Climat Polaire